Ce premier projet de DSAA1 DP, proposait aux étudiants de travailler avec un seul et unique tasseau de pin de deux mètres linéaires en partant de l’incitation suivante :
« La réduction qui est en jeu, si elle consiste à se débarrasser du superflu, cherche l’essence même de la chose afin de garder ce qui a le plus de saveur. Il s’agit d’une réduction au sens culinaire du terme, qui consiste à extraire ce qu’il y a de plus savoureux. Ainsi, malgré les nombreuses contraintes, le travail du designer consiste à faire exister quelque chose de l’ordre d’un excédent qui fait exister un rapport poétique à la chose produite. L’éco-design est en cela cette activité productrice qui n’est pas indifférente à la bonté et qui opère plus que jamais la rencontre de la sagacité, en tant que sagesse pratique et de l’art, dans sa relation à la technè. »*
Selon cette citation de Sophie Fetro, les étudiants se sont attaché à :
– Optimiser la matière mise à disposition
– Rendre l’objet utile en faisant naître du peu, une forme utile
– Rendre l’objet poétique en faisant naître du peu, une forme de beauté
*Sophie Fetro, Éco-desing, une Tautologie, in Poïétique du design, éco-conception ? ,collection Esthétiques -> Ars, 2015, L’Harmattan, isbn 978-2-343-05737-8