Catégorie : Diplômes

Les macro-projets avancent, les étudiants en espace ont présenté leurs projets pour les journées portes ouvertes. Cette année les sujets s’interrogent sur la frontière permettant de télétravailler sereinement, la possibilité d’une pratique participative du design d’espace pour intégrer les usagers d’un lycée professionnel rural du bâtiment dans le réaménagement des espaces extérieurs, le potentiel d’un espace de vente mobilisant les sens pour impulser l’achat écoresponsable de produits de jardinerie en vrac… Pour certains des macro-projets, comme la valorisation de l’étang de Marsac (23), il s’agit de commandes pour lesquelles les étudiantes sont accompagnées dans le relationnel commanditaire et acteurs du territoire concernés par le projet. Prochaine échéance mi-mai : le rendu des projets, qui permettra de se consacrer à la rédaction de la dernière partie du mémoire professionnel de recherches portant sur l’analyse de pratique, pour le jury de la fin du mois de juin.

La promo XI revient bientôt de stage, en attendant de découvrir l’avancée de leurs recherches dans leurs parcours qui les mèneront à leur projet de fin d’année, voici un retour sur le jury de la promo précédente qui s’est tenu en juin dernier.
Il avait une belle diversité et surtout des diplômes trans-domaines…ce qui est la marque de fabrique de notre DSAA design écoresponsable.
Nous souhaitons une belle insertion dans la vie professionnelle à la promo X, qui pour certaines sont actuellement au Canada…

Les jeunes diplômés ont dévoilé leurs processus et résultats de recherche au travers de projets prospectifs. Les terrains de recherche étaient particulièrement divers et engagés dans toutes les dimensions de l’écoresponsabilité : de la refonte des imaginaires liés au feu dans une perspective décroissante à la création d’un dispositif de médiation sur les impacts liés à l’extraction géologique, en passant par la conception d’outils de sensibilisation à la biodiversité ordinaire, la revalorisation et réaffectation des  vieux moulins  ou la place du design graphique dans la protection de la biodiversité culturelle, etc.

Merci aux étudiants et à tous les membres du jury ! Les travaux de recherche en design seront présentés en détails dans un prochain numéro de la revue En Cène spéciale diplômes.

Retour en images sur les mémoires confectionnés par les étudiants : Ces ouvrages de recherche en design abordent des problématiques très variées allant par exemple de la transmission des terres et l’accompagnement des agriculteurs à l’élaboration d’un ornement décroissant, en passant par la préservation de la biodiversité ordinaire, les problématiques d’extractions des ressources et des béances qui impactent les paysages, la place du feu dans une société décroissante, l’avenir des moulins ou encore l’étude des pratiques de maquillage et la relation aux milieux.

Les étudiants de DSAA2 viennent de soutenir leurs mémoires devant un jury composé d’Etienne Rouvellac (Président du jury et enseignant en géographie à l’université de Limoges), Lolita Voisin (Directrice de l’École de la nature et du paysage de Blois), Mahaut Clément (designer graphique), Adrien Demay (designer de services), et les enseignants du DSAA. En route désormais vers le déploiement du macro-projet dont les présentations auront lieu fin juin.

Fin juin, les étudiants de DSAA2 ont présenté leurs projets de diplôme.

Chaque étudiant a eu à cœur d’exprimer l’entièreté d’une démarche ouverte et interrogative en tension directe avec le mémoire, l’abstract et la pratique plastique plastique. Le macro-projet de DSAA offre l’opportunité aux étudiants de choisir entre deux postures de recherche : l’une plus professionnalisante dans laquelle sont particulièrement appréciées les compétences à formaliser une solution probante vis à vis de la question initialement posée et dont la mise en œuvre technique est viable, l’autre  davantage liée à la recherche et aux protocoles déployés, favorise les qualités avec lesquelles l’étudiant interroge de manière plurielle la problématique de recherche déployant une arborescence plastique questionnante sans nécessairement aboutir à une solution totalement déterminée.

Cette année encore les sujets ont été très divers : récolte de l’urine dans un collège comme ressource pour l’agriculture, le modèle d’habitat pavillonnaire comme objet de détournement, la place du raffinement dans une société décroissante, travail graphique pour des événements sur la déconsommation, la frugalité de l’habitat comme générateur de confort, le lavage en collectif pour une préservation de la ressource hydrique, l’étrange comme révélateur de nos comportements déconnectés du milieu, les problématiques de l’espace urbain et du genre, etc.

Le jury présidé par l’Inspecteur pédagogique et l’Université de Bordeaux Montaigne, composé de professionnels de trois domaines et des enseignants design et humanités modernes a décerné plusieurs mentions et notamment la mention Agence qui récompense les projets de design global menés en équipe pluridisciplinaire comme celui mené cette année par Zélie Peyrichou (design graphique) et Jean-Baptiste Héroin (design produit).