LE DSAA ET SISMO À LA FRANCE DESIGN WEEK

Les étudiants de DSAA1 ont exposé les prototypes élaborés en os et bois déroulé durant le workshop de rentrée à la Commanderie de Lavaufranche, laboratoire de campagne de l’agende de design SISMO. Avant de présenter prochainement et en détails les travaux, voici un petit avant-goût d’une savoureuse rentrée placée sous la thématique de la France design week : Vivant, Vivants…

merci à la Région Nouvelle Aquitaine, la DRAC, la Datar, l’entreprise SEDEB et la boucherie de Boussac

Séjour d’intégration à Lavaufranche

Cette année les DSAA 1 ont découvert le territoire qui les accueille pour deux ans à travers un séjour d’intégration à la Commanderie des Templiers. Frédéric et Baptiste, de l’agence SISMO ont accompagné les étudiants dans la découverte de leur thématique d’intégration. Il s’agit de questionner par la pratique le lien entre le design et le vivant. Ce travail s’inscrit dans le cadre de la France design week et fera l’objet, la semaine prochaine d’un workshop dont le but est de confronter via la pratique la responsabilité du design par rapport au vivant. Si se libérer du pétrole est un incontournable, quel rapport au vivant impose au design cette nouvelle règle ? Ce sujet sera exploré à partir de deux matériaux : l’os et le bois déroulé. Deux matériaux vivants produits en Nouvelle Aquitaine. Ce projet est soutenu financièrement par la DRAC, la DATAR, et la boucherie de Boussac pour le matériau os.
Un très grand merci à Frédéric et Baptiste des SISMO pour leur hospitalité, l’acuité de leurs remarques et leur enthousiasme.
Rendez-vous dans une semaine pour la restitution du workshop.

La créativité se nourrit des enjeux de notre époque et de sa diversité territoriale

La visite de la SOMAC, industrie sostranienne, par les étudiants de DSAA 1 s’inscrit dans cette approche. Ils ont pu découvrir concrètement les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux auxquels doivent répondre les entreprises. Les échanges avec l’un des repreneurs salariés de l’entreprise ont permis d’aborder, sous le prisme de la réalité de terrain, des sujets tel que le traitement des déchets, la gestion des compétences et les qualités requises des chefs de projets. Aborder la nécessaire transition sous de nombreux angles, économique, énergétique, managérial représente un défi de taille pour les acteurs économiques auquel le design apporte des éléments innovants par son approche créative. Designers écoreponsables engagés, les étudiants de la Cité Loewy ont adopté la mobilité décarbonée, vélo et marche, pour rejoindre le site de l’entreprise.

Workshop édition avec le graphiste Thomas Rochon

Un Sept Picoty,

Playtime,
Nos objets à la con,
Trois workshops, le premier tourné vers le design participatif, le second vers le dessin de la forme et le troisième vers la satyre de la rhétorique publicitaire.
Les étudiants ont d’abord été rédacteurs pour proposer des articles explicitant leur pratique sous l’angle pédagogique. Sous la houlette du designer Thomas Rochon (https://www.qqvvv.net), ils sont devenus ensuite metteurs en page, imprimeurs et relieurs.

Les ouvrages produits sont variés et explorent également les possibilités graphiques et l’ergonomie de lecture de l’écriture inclusive.
Les exemplaires seront consultables lors des Journées Portes Ouvertes prochaines de l’établissement.

Workshop sonomaton

Fabriquer un lieu d’écoute : contraintes, dispositifs et disposition

Le workshop se veut être un travail sur la notion d’acte dans l’espace, soit une manière de penser physiquement, en situation, de manière incarnée. Ce projet initié dans le cadre du projet «les Nouvelles Lettres Persanes» a pour objectif d’imaginer des installations dans l’espace public (intérieur ou extérieur) de la ville de Bourganeuf, qui permettent de collecter et/ou diffuser du son de manière individuelle ou collective, en privilégiant une expérience sensible, et d’en proposer des prototypes à échelle 1.
Lors de la semaine de workshop, les étudiant.e.s de DSAA première année, épaulé.e.s des troisièmes année DNMADE Espace, ont eu en charge de réaliser ces projets avec la majorité du matériel approvisionné par des filières de récupération ou de recyclage, dans une démarche écoresponsable.

 

Accompagné.e.s par Dimitri Messu, architecte et Sullivan Roy, ingénieur structure, les étudiant.e.s ont ainsi pu dans un temps limité, expérimenter la démarche de projet par le faire et la maquette à l’échelle du corps.

 

Projet de design global

Les DSAA1, qui travaillent pour le PNR du Marais poitevin, ont présenté leurs recherches devant leur commanditaire.
Il s’agissait de propositions pour un dispositif répondant au cahier des charges mis au point pendant la visite sur site. Certes l’objet de la demande s’approchait du stand, mais il fallait chercher un peu plus loin, dépasser la réponse classique et essayer de se positionner de façon novatrice sur le plan de la forme, des imaginaires convoqués et des procédés techniques envisagés.

 

À l’issue de la présentation, les commanditaires ont opéré un un choix et les équipes ont entamé la phase de développement.

Projet de design global pour le PNR Marais poitevin

Les PNR ont été inventés dans les années 60, à l’époque où l’idée d’une certaine sanctuarisation de la nature a commencé doucement à animer les politiques publiques. Cette année les DSAA1, dans le cadre de leur projet de design global, travaillent pour le PNR Marais Poitevin. Il s’agit de concevoir et maquetter un dispositif spatial dont les fonctions sont proches de celles du stand, mais dont les usages et la forme devront revisiter l’acception classique de l’objet existant. Ce dispositif devra accompagner les animateurs du PNR Marais poitevin sur toutes les manifestations de médiation auxquelles le PNR se destine.

 

Pour bien comprendre les enjeux de ce projet, les étudiants ont fait une visite sur site de deux jours. Les médiateurs du PNR leur ont expliqué et montré les spécificités et les enjeux du territoire pour lesquels ils travaillent.

DSAA DG partenariat avec Jean Hervé

Après la phase de recherches, les DSAA1 ont opéré un développement d’une de leur proposition et l’ont ensuite présentée durant un oral où ils ont argumenté devant une professionnelle et la cheffe d’entreprise qui a choisi l’un des projets qui sera édité cette année.
Notons, que pour ce travail d’édition, le lettrage manuel d’une étudiante de deuxième année fut choisi, ce qui fut l’occasion de développer une typographie.
Maïa Hervé a ensuite proposé à l’étudiante dont le projet fut retenu, de venir faire un stage rémunéré de courte durée pour pouvoir gérer, tel un professionnel, la phase d’impression en relation avec l’imprimeur qui sera chargé d’éditer les livrets d’entreprise.
Bravo aux DG qui ont su mener à terme ce travail de commande avec rigueur et créativité.

RÉCRÉ-ACTION

Quelques semaines après le deuxième atelier avec les élèves de maternelle et primaire de l’école Félix Chevrier à Fursac, les étudiantes en design d’espace ont pu exposer leurs propositions pour un nouvel aménagement de la cour de récréation. Cela a ainsi permis de présenter une rétrospective des différentes productions des enfants lors des ateliers et de soumettre leur partis pris comme designeuse d’espace.

Workshop camouflage avec Ferréol Babin

Durant cinq jours les étudiants ont pu bénéficier de la présence de Ferréol  Babin qui animait un workshop sur le thème du “camouflage”.

 

Les artistes, peintres ou architectes font appel aux trompe-l’œil, anamorphoses et autres illusions d’optique pour fausser notre regard et simuler un espace non réel. Des activistes réinventent des manières de s’habiller et de se maquiller afin de déjouer la reconnaissance faciale des caméras de surveillance, se basant sur la technique du Razzle Dazzle utilisée sur les navires pendant la 1ere guerre mondiale. Qu’il soit employé à des fins politiques, artistiques, ou pour survivre, le camouflage est un effet qui modifie la forme pour en dissimuler le fond. C’est un écran, une carapace, une diversion.
Et si les objets ou espaces domestiques qui nous entourent se mettaient à s’effacer, à brouiller leurs silhouettes, ou bien à nous renvoyer une information autre que ce qu’ils sont réellement ?