Design des mutations écologiques
Les étudiants de DSAA1 ont exposé les prototypes élaborés en os et bois déroulé durant le workshop de rentrée à la Commanderie de Lavaufranche, laboratoire de campagne de l’agende de design SISMO. Avant de présenter prochainement et en détails les travaux, voici un petit avant-goût d’une savoureuse rentrée placée sous la thématique de la France design week : Vivant, Vivants…
merci à la Région Nouvelle Aquitaine, la DRAC, la Datar, l’entreprise SEDEB et la boucherie de Boussac
Cette année les DSAA 1 ont découvert le territoire qui les accueille pour deux ans à travers un séjour d’intégration à la Commanderie des Templiers. Frédéric et Baptiste, de l’agence SISMO ont accompagné les étudiants dans la découverte de leur thématique d’intégration. Il s’agit de questionner par la pratique le lien entre le design et le vivant. Ce travail s’inscrit dans le cadre de la France design week et fera l’objet, la semaine prochaine d’un workshop dont le but est de confronter via la pratique la responsabilité du design par rapport au vivant. Si se libérer du pétrole est un incontournable, quel rapport au vivant impose au design cette nouvelle règle ? Ce sujet sera exploré à partir de deux matériaux : l’os et le bois déroulé. Deux matériaux vivants produits en Nouvelle Aquitaine. Ce projet est soutenu financièrement par la DRAC, la DATAR, et la boucherie de Boussac pour le matériau os.
Un très grand merci à Frédéric et Baptiste des SISMO pour leur hospitalité, l’acuité de leurs remarques et leur enthousiasme.
Rendez-vous dans une semaine pour la restitution du workshop.
C’est parti pour la seconde édition du Festival La Sout design Ouik !
Du 12 au 17 mai 2023 à La Souterraine, sur le thème « Croisons le faire », cet événement célébrera le design dans toute la ville, découvrez le programme complet téléchargeable ici : La Sout design ouik 2023 programme complet
Les DSAA2 ont rendu et soutenu leur abstract. Ce texte expose une facette de leur recherche en design et s’appuie souvent sur une exploration des comportements de la civilisation anglo-saxonne dans les domaines liés à leur projet de design. On trouve aussi dans leur abstract, des exemples et des points de vue, que seul l’accès à des textes publiés en langue anglaise rend possible. La soutenance les conduit à exposer leur travail et leur apprend à interagir sur le plan du design, et des sciences humaines sur des points que le travail en LV1 les a conduits à aborder. Ces qualités seront nécessaires à ceux qui recherchent un stage post-diplôme à l’étranger, où l’anglais est souvent la langue véhiculaire. À partir de maintenant la totalité de leur temps est dédiée à l’élaboration de leur projet de diplôme.
Les étudiants de DSAA1 viennent de présenter leurs projets sur les écogestes. Cette exposition itinérante présente 7 modules installés dans les lycées. Elle vise à inciter les lycéens à un comportement écoresponsable dans leur cadre scolaire, via la promotion de 7 écogestes incarnés au travers de dispositifs singuliers dont la conception vise à manipuler des informations pour engager un comportement vertueux chronique.
Les DSAA2 ont eu leur rendez-vous 3 pour faire le point et échanger sur l’avancée de leurs recherches. Ce rendez-vous a pour but d’opérer la transition entre le travail du mémoire et celui du macro-projet. Certes celui-ci avait déjà été amorcé auparavant, mais dès lors que la soutenance du mémoire est derrière eux, le travail de positionnement du projet prend davantage d’ampleur. Ainsi après avoir abordé une présentation de la cartographie des acteurs à travers un oral en anglais, les DSAA2 ont amorcé un cahier des contraintes pour mettre en évidence comment est bordé leur terrain d’application. Que celui-ci soit fictif ou lié à une commande, faire un cahier des contraintes aide l’étudiant à interroger ce qui dans le projet se négocie avec les contingences du réel. Pour le reste, nous faisons confiance à leur impulsion créative.
Retour en images sur les mémoires confectionnés par les étudiants : Ces ouvrages de recherche en design abordent des problématiques très variées allant par exemple de la transmission des terres et l’accompagnement des agriculteurs à l’élaboration d’un ornement décroissant, en passant par la préservation de la biodiversité ordinaire, les problématiques d’extractions des ressources et des béances qui impactent les paysages, la place du feu dans une société décroissante, l’avenir des moulins ou encore l’étude des pratiques de maquillage et la relation aux milieux.
Les étudiants de DSAA2 viennent de soutenir leurs mémoires devant un jury composé d’Etienne Rouvellac (Président du jury et enseignant en géographie à l’université de Limoges), Lolita Voisin (Directrice de l’École de la nature et du paysage de Blois), Mahaut Clément (designer graphique), Adrien Demay (designer de services), et les enseignants du DSAA. En route désormais vers le déploiement du macro-projet dont les présentations auront lieu fin juin.
Les étudiants de la promotion de DSAA1 ont débuté leur formation par trois semaines de workshops : des ateliers variés allant de l’initiation aux méthodes du design participatif sur le site en phase de dépollution de la société Picoty, en passant par une virée aux confins du consumérisme, jusqu’à l’intervention du designer Sacha Hourcade (https://natachasacha.fr/) sur le thème “Playtime”.
Les étudiants ont ensuite effectué un travail de rédaction d’articles explicitant leur pratique sous l’angle pédagogique. Sous la houlette du designer Thomas Rochon (https://www.qqvvv.net), ils sont devenus ensuite metteurs en page, imprimeurs et relieurs des numéros 41, 42 et 43 de la revue En Cène, consultables et téléchargeable ici.
Les DSAA2 ont travaillé à la conception et à la réalisation d’une image-concept. Au terme de la rédaction de leur mémoire, l’objectif était de produire une image, via un travail photographique, qui synthétise au moins un aspect jugé fondamental de leur recherche en design exprimé par un écrit.
Ce travail fut accompagné par le photographe Antti Ahtiluoto. Ce workshop articule trois objectifs : d’une part celui de produire une image qui amène l’étudiant à basculer du texte à la mise en image d’une facette de son travail de recherche. Ensuite, il est question d’apprendre à travailler en utilisant l’anglais comme langue véhiculaire. Ce projet qui associe une enseignante en LV1 et une enseignante en design engage une pratique de l’anglais dans le travail en design. Pour finir, le troisième objectif de ce workshop est de faire découvrir un système culturel différent du notre. En travaillant avec une personne de culture nordique les étudiants de DSAA ont l’occasion de saisir, en creux, ce qui fait la particularité de leur propre culture et en même temps, s’ouvrent à l’altérité finlandaise.
Le résultat de workshop a fait l’objet d’une restitution en anglais et sera utilisé dans le projet éditorial qui concerne les mémoires évalués en mars.
Merci à Antti Ahtiluoto d’être venu pour cette semaine de workshop et bravo à tous les DSAA2 pour leur implication dans cette session de travail intense.
