Les Dsaa2 ont soutenu leur travail de recherche en anglais. Mené afin d’ouvrir leur réflexion aux productions diffusées en anglais et donner une dimension internationale à leur compréhension du problème en design qu’ils abordent, ce texte fait l’objet d’un travail en édition, afin de valoriser soigneusement le contenu. L’abstract est soutenu devant une enseignante d’humanité moderne, une enseignante de design et l’enseignante d’anglais qui pilote ce travail en totale liaison avec les enjeux du DSAA design des mutations écologiques. Nous félicitons les étudiants pour le sérieux de leur travail sur cet aspect de leur parcours.
Auteur/autrice : julienborie
MÉMOIRE DE RECHERCHE EN DESIGN SESSION 2025
Les Dsaa2 ont présenté le fruit de leur parcours de recherche en design devant le jury de mémoire. La qualité du travail, tant sur le plan du fond que de la forme a été salué par l’équipe. Cette année nous avons 4 binômes associant le design de produits et le design graphique. Ces étudiantes ont mené en tandem le travail de réflexion. Parallèlement à ces binômes, le reste de la promo travaille en parcours individuel, le choix étant donné en fin de première année au moment des accréditations. Même s’il est possible de travailler en duo, le mémoire est écrit individuellement et la confection des objets éditoriaux incombe à chacun. Notons que ce travail de médiation fut réalisé avec beaucoup d’application et que les résultats sont très qualitatifs.
CONFERENCE Corinne Morel Darleux
Les DSAA 1&2 ont pu rencontrer l’autrice Corinne Morel Darleux venue présenter son œuvre littéraire : ses essais Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce et Et nous irons chercher la beauté ailleurs mais également ses romans parmi lesquels Là où le feu et l’ours, et le dernier paru La Sauvagière. Les questions liées à l’engagement écologique au cœur de son œuvre sont en résonance avec celles que soulève la position de designers en prise avec les enjeux sociaux et écologiques actuels. Ainsi l’échange a pu porter sur la manière d’incarner aujourd’hui un engagement pour le climat, et le rôle de la création littéraire et de la fiction pour aborder ces questions. Un échange riche et stimulant !
intervention Jérôme Sachs
Jérôme Sachs, designer graphique chez Studioburo, est intervenu auprès des étudiants de DSAA1 & 2. Au programme : la professionnalisation !
S’adresser à un client, établir un devis, un contrat, répondre à un appel à projet, gérer un relationnel partenaire, protéger ses création… Jérôme Sachs a abordé des points pragmatiques afin de donner des clefs et des outils à nos étudiants qui, dans quelques mois, seront directement concernés par les réalités du monde professionnel.
Un vase pour…
Jessie Derogy, designer expérimentale diplômée de la Design Academy d’Eindhoven et aujourd’hui basée à Limoges, dirige actuellement le workshop FORME des DSAA1. Sa demande formulée aux étudiants est un brin provocatrice pour une formation écoresponsable : concevoir un objet éminemment décoratif, un vase… L’idée est d’interroger les fonctions techniques comme symboliques de cet objet qui a traversé les âges et qui est encore dessiné et redessiné de nos jours, évidemment sous le prisme des mutations écologiques…
CANDIDATURE DSAA 2025
Les candidatures pour le DSAA Design des mutations écologiques, rentrée 2025, sont ouvertes. À noter que les DSAA passent en niveau Master 2 dès la rentrée prochaine.
Retrouvez le dossier de candidature et la présentation des trois nouveaux parcours ici.
WORKSHOP PHOTO DSAA2
Les étudiants de la promo XII ont fait une semaine de workshop en utilisant l’anglais comme langue véhiculaire. Ils ont joué le jeu et dialogué avec l’intervenant Finlandais pour apprendre à méticuleusement construire une image synthétisant un aspect de leur recherche en design. Le temps passé, les choix effectués progressivement, montrer son travail à l’équipe d’encadrement ou à ses pairs, faire des découvertes techniques : tout cela contribue à apprendre à faire une image juste. Et pas juste commettre à la sauvette une image que l’on devrait regretter, mais qu’on oubliera simplement sur un serveur.
Ce moment de l’année constitue un passage décisif où le socle théorique, patiemment construit, appelle le déclenchement de l’aspect pratique de la recherche. C’est en DSAA, que les étudiants découvrent comment s’articule la recherche en design.
Un design de la substitution
Ce projet invitait les étudiants de DSAA DP à reconstruire l’apparence d’objets issus du domaine de l’électroménager en reconsidérant la notion de désir et donc l’apparence d’objets à dominante technique issu d’un imaginaire du Progrès…
Cette large typologie d’objets est en effet dominée par une approche
rationnelle de la conception formelle, souvent répétitive plastiquement, mais également par la stratégie de «capotage» mise en place par la culture de l’esthétique industrielle.
Leur mission était donc de réinventer sans contrainte de réalisme technique et normatif, l’apparence de l’objet sélectionné en interrogeant les usages, les manipulations, la dimension symbolique, la réparabilité, etc.
Design global : signalétique douce
Les étudiants de DSAA1, constitués en équipes pluridisciplinaires, viennent de prendre contact avec leur projet de design global. Il s’agit d’une commande passée par la ville de Melle dans les Deux Sèvres pour laquelle ils sont invités à concevoir une signalétique opérationnelle mais non invasive à même de permettre aux touristes comme aux Mellois de profiter des richesses de ce territoire fort de son patrimoine vivant, bâti et culturel. La ville de Melle est en effet engagé dans une politique économique, culturelle (Biennale d’art contemporain) et écologique très ambitieuse.
La première étape de visite sur site et de rencontre avec différents acteurs impliqués dans le projet a eu lieu en ce début janvier, place maintenant aux phase d’analyse et de recherche.
Un design non régulier
La notion de «standard» est historiquement fondatrice de l’activité du designer initialement convoqué pour mettre «du beau dans l’utile»* et notamment dans la production d’objets en série. Cette notion de standard industriel est omniprésente dans des domaines de performance comme celui de l’outillage car elle permet d’assurer de générer des formes à partir de catalogues de pièces similaires et disponibles ainsi que d’assurer une réparabilité. Standardisées, ces pièces sont ultra-disponibles en quantité.
Chaque étudiant s’est vu confier la réalisation d’un ou plusieurs éléments de mobilier à parti d’un élément de liaison standard, en s’attachant à tirer parti de l’élément de liaison fourni :
– dans la fonction de l’objet réalisé
– dans l’usage de celui-ci (réparabilité)
– dans l’esthétique de l’objet mobilier (présence de l’élément valorisée
et valorisante)
*Yvonne Brunhammer, Le beau dans l’utile : Un musée pour les arts décoratifs,
1992, éditions Découvertes Gallimard, isbn 978-2070531967