Pratique plastique : le projet endurance

Afin d’éprouver un certain nombre d’expériences qui se rencontrent lorsqu’on mène un projet sur la durée, les DSAA1 ont traité cette année un projet de pratique plastique en plusieurs étapes de septembre 2021 à mai 2022. Fondée sur l’exploration d’un mot valise inventé en séance collective, leur production a pour but d’interroger une facette de leur domaine. “S’habitverdir”, pratiquer le «parasitoverbage», se faire «bioensorceller» ou encore être «façomurer» furent les termes qui ont enclenché ce travail de réflexion plastique et conceptuel.

Pour ces soutenances, nous avons vu de la vidéo, de la performance, du dessin, des travaux en volume dont nous pouvons dire qu’ils augurent d’une pratique plastique de plus en plus à même d’ouvrir à la recherche en design.

Pratique plastique en anglais

UE5 en anglais
Dans le cadre du travail qui croise les objectifs de la LV1 et ceux de la pratique plastique et médiation, les DSAA1 ont soutenu leur projet de pratique plastique en anglais.
Accompagnés par une enseignante de pratique plastique et médiation et une enseignante de langue, ils ont appris à médiatiser leur travail en utilisant l’anglais véhiculaire.

 

Pour ceux qui partent en stage à l’étranger ce travail est fondamental. Pour beaucoup, le fait de s’entraîner à synthétiser leur démarche en anglais est très bénéfique, cela les aide à poser un méta-regard encore plus distancié du fait que celui-ci s’exprime dans une langue qui n’est pas la leur.
Il était bien évidemment possible d’améliorer sa production entre la présentation en français et celle en anglais.

 

 

 

10 ans de design écoresponsable

À l’occasion des JPO l’équipe de DSAA est fière de vous présenter ce numéro spécial de la revue En Cène qui traduit, au travers de portraits d’anciens étudiants, la diversité des parcours post-diplômes. Ces derniers reviennent sur les compétences acquises durant le cursus, sur la vie dans la petite ville animée de La Souterraine et sur la transition avec la vie professionnelle. Un annuaire présente l’ensemble des étudiants de ces dix premières promotions. La conception graphique de ce numéro est signée, Louise Boulanger, Fien Commere, Marion Lorrain et Julia Pierre.
numéro téléchargeable ici.

RÉCRÉ-ACTION

Pour ce premier sujet de labo, les étudiantes en design d’espace ont été invitées à imaginer un nouvel aménagement pour la cour de récréation de l’école Félix Chevrier à Fursac. L’enjeu est d’envisager la pratique de projet en co-conception, in situ, avec les principaux intéressés : les 92 élèves de maternelle et primaire.

 

Pour intégrer les enfants au processus de création, les étudiantes ont alors réfléchi, en amont, à différents outils à mettre en place sous forme d’ateliers pour communiquer, échanger, dessiner et inventer avec eux.
Lors de ce premier atelier, chaque classe a participé à un protocole adapté. Une coopération avec des troisième année de DNMADE espace a également été mise en place pour aider à l’encadrement et à la récolte des différentes informations.

 

Prochaine rencontre dans un mois pour affiner le projet !

trois jours chez SISMO

Cette année les DSAA de Loewy ont fait leur intégration à La Commanderie hospitalière de Lavaufranche. Ils y ont passé 3 jours accompagnés par Marie Robin et Antoine Fenoglio (agence Sismo). Ils ont commencé par découvrir ce lieu insolite érigé au XIIe siècle par un ordre religieux et militaire : l’ordre des Templiers. C’est un espace que Sismo utilise pour régénérer leur créativité, pour faire le contre-point à l’espace de travail dont ils disposent à Paris. Après une visite du site, les DSAA ont planté leurs tentes, et ont commencé leur workshop d’intégration.

 

Une des particularités de la formation en DSAA à Loewy est d’être en milieu rural. Un milieu que l’on oppose souvent à celui qui domine actuellement la civilisation occidentale : le milieu urbain. L’objet de ce workshop d’intégration, fut d’identifier les qualités, les caractéristiques du milieu rural que les étudiants vont habiter pendant deux ans et aussi celles du
milieu urbain qui est celui qui, majoritairement, façonne aujourd’hui nos imaginaires.
S’il est possible que la ruralité soit un réservoir d’expériences qui permet l’éclosion de nouveaux modèles c’est qu’elle présente des qualités dont nous avons besoin, dont il faudra prendre soin pour trouver la voie de la transition écologique. Ensuite, si le monde urbain exerce une attraction puissante, qui fait vibrer la créativité de tous ceux qui le vivent de façon privilégiée, c’est qu’il y a dans ce milieu là, des choses dont on ne veut pas se passer. Pour l’heure, elles nous sont essentielles, ou du moins elles sont constitutives de notre équilibre.

 

Il s’agissait donc de réfléchir conjointement à ce qui constitue les atouts spécifiques du monde rural et du monde urbain… et par la même occasion, de rechercher ce qui dans ces deux univers pourrait être améliorer. Ce travail de réflexion, qui a pour but d’articuler ce qui constitue ces deux milieux très distincts, a ensuite débouché sur une formulation visuelle synthétique. Les DSAA ont dû imager et rédiger de courtes expressions qui révèlent ce qui selon eux est fondamental pour bien vivre. Devant une évidence : que cela soit en milieu rural ou en milieu urbain, la façon dont s’infléchit le vivre ensemble, n’est pas toujours la façon la plus propice à construire un avenir soutenable. Ils ont cogité et dessiné. la trentaine de flyers qu’ils ont composés au cours de ce workshop seront sérigraphiés et diffusé au cours d’une exposition.

 

Ils ont mangé ensemble, médités près de ta source, rencontré des poules Leghorn et moutons originaires de l’île de Soay, il y avait un piano et juste ce qu’il fallait de soleil et de pluie.
Merci Sismo de votre accueil !

Design & Territoire

Le studio de design Limougeaud Yocto déploie un programme de valorisation des rebuts industriels par le design sur le territoire de l’agglomération de Limoges et prochainement de la Nouvelle Aquitaine. Plusieurs entreprises sont déjà partenaires de ce programme soutenu par l’ADEME, la Région Nouvelle Aquitaine et la DRAC.
C’est dans ce cadre que Yocto a mis le DSAA Design écoresponsable dans la boucle en proposant a ses jeunes designers produits de travailler sur les co-produits de l’entreprise familiale Broussaud Textile.

 

En effet cette entreprise spécialisée dans la fabrication de chaussettes pour de grandes marques française, produit également une quantité importante de déchets textiles mais aussi de cônes et cylindres, utilisés pour l’embobinage des fils. Les étudiants planchent actuellement sur la reconversion possible de ces éléments.

Crisscross

À Loewy les pratiques croisées entre la LV1 et les enseignements liés à la recherche en design sont nombreuses. Après le projet d’édition bilingue de décembre, nous avons mené cette semaine une autre expérience mêlant le design et la pratique linguistique. Les DSAA1 ont présenté leur projet de pratique plastique en anglais. Pour interagir avec eux sur leur travail étaient présentes : l’enseignante de LV1, une jeune américaine de Detroit en poste d’assistante d’anglais et une enseignante en design.

Le but de ces sessions est d’aider les étudiants à prendre confiance et à améliorer leur maîtrise de l’anglais en situation professionnelle. Prochaine étape : faire en deuxième année, un compte rendu de recherche en design, en anglais.

Les étudiants de DSAA1, eux seuls du fait des restrictions sanitaires, se sont retrouvés entre Vienne et verdure pour pitcher. 1’30 pour résumer des mois consacrés à la constitution de projets d’entreprises. Cette journée au Poudrier à Limoges, intervient dans le cadre du parcours
entrepreneurial Pepite dont la finale réunira les étudiants nord-aquitains en mai.

 

Souhaitons bonne chance aux étudiants en design de La Souterraine pour défendre leurs projets très engagés socialement et environnementalement.