CÉRIBOIS, laboratoire du bois basé à Valence, offre un partenariat de grande valeur au DSAA design des mutations écologiques. Les étudiants de design d’objets sont en effet engagés auprès de 5 entreprises partenaires de l’opération. Ses entreprises basées en Creuse, Haute-Vienne, Corrèze, Lot et Cantal ont manifesté leur intérêt pour concevoir des projets à partir de ce bois souvent mal valorisé qu’est le châtaignier. Entre stages, journée d’étude, visites de scieries et travail de studio, les étudiants sont mobilisés pour développer différentes typologies d’objets d’extérieur.
Catégorie : Projets
Un projet pour l’Observatoire du Plancton
Les DSAA1 en design graphique ont effectué une sortie de terrain pour rencontrer leur commanditaire et comprendre de façon concrète ce qu’est fondamentalement le plancton. Cette prise de conscience fut construite à travers un travail de prélèvement, et une présentation documentée par M. Le Visage, un des fondateurs de observatoire du plancton. Les scientifiques et toutes l’équipe ont accueillis les étudiants de design graphique qui planchent maintenant sur la création d’un ouvrage qui amènera les enfants à considérer ce qui est infiniment petit avec toute l’attention que nous lui devons. Car le plancton, c’est la vie !
DESIGN SOUS CONTRAINTE
Les étudiants de DSAA design d’objets ont travaillé dans une attitude de design à forte contrainte de laquelle ils se sont attachés à faire jaillir ce petit «supplément d’âme» dont parle Sophie Fétro dans son article Éco-design, une Tautologie ? Il s’agissait de mettre à profit de 1 à 3 tronçons de bois de châtaignier dans la création d’un objet ou d’une famille d’objets dont la fonction était laissée à leur appréciation. Ces éléments de bois sont des co-produits d’une entreprise creusoise spécialisée dans le châtaignier (Richard située à Bénévent l’Abbaye). Les objectifs consistaient optimiser la matière mise à votre disposition, rendre l’objet utile en faisant naître du peu, une forme fonctionnelle et rendre l’objet poétique en faisant naître du peu, une forme de beauté.
En attendant le retour de stage de la promo 13
Nous venons d’accueillir la promo 14, avant de vous présenter leur temps d’intégration voici un retour en images sur les soutenances de juin dernier. Les projets de la promo 12 furent de belles qualités et afin que ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister aux présentations puissent se faire une idée de la diversité et de la créativité de cette promo, nous vous proposons une grande série de photos. Que le monde professionnel sache accueillir ces jeunes designers, ils le méritent !
PROJETS DE DIPLÔME 2025
Les étudiants de DSAA viennent de présenter leurs projets de diplôme ! Pas moins de 4 équipes ont soutenu leurs travaux de recherche en binôme cette année. L’ensemble des étudiants a obtenu le diplôme avec un grand nombre de mentions et une qualité de travaux remarquée par les professionnels et enseignants. Félicitation à cette promo pour tout le travail accompli !
Pour cette session le jury était présidé par Eric Rouvellac (Directeur de l’INSPE de Limoges), Charline Maignan et Astrid Lafon (professionnels de design d’espace), Alban Gervais et Quentin Bougot (design graphique), Véronique Eloy et Dorian Felgines (design d’objets).
Design global : une signalétique discrète pour la ville de Melle
Un vase pour…
Jessie Derogy, designer expérimentale diplômée de la Design Academy d’Eindhoven et aujourd’hui basée à Limoges, dirige actuellement le workshop FORME des DSAA1. Sa demande formulée aux étudiants est un brin provocatrice pour une formation écoresponsable : concevoir un objet éminemment décoratif, un vase… L’idée est d’interroger les fonctions techniques comme symboliques de cet objet qui a traversé les âges et qui est encore dessiné et redessiné de nos jours, évidemment sous le prisme des mutations écologiques…
Un design de la substitution
Ce projet invitait les étudiants de DSAA DP à reconstruire l’apparence d’objets issus du domaine de l’électroménager en reconsidérant la notion de désir et donc l’apparence d’objets à dominante technique issu d’un imaginaire du Progrès…
Cette large typologie d’objets est en effet dominée par une approche
rationnelle de la conception formelle, souvent répétitive plastiquement, mais également par la stratégie de «capotage» mise en place par la culture de l’esthétique industrielle.
Leur mission était donc de réinventer sans contrainte de réalisme technique et normatif, l’apparence de l’objet sélectionné en interrogeant les usages, les manipulations, la dimension symbolique, la réparabilité, etc.
Design global : signalétique douce
Les étudiants de DSAA1, constitués en équipes pluridisciplinaires, viennent de prendre contact avec leur projet de design global. Il s’agit d’une commande passée par la ville de Melle dans les Deux Sèvres pour laquelle ils sont invités à concevoir une signalétique opérationnelle mais non invasive à même de permettre aux touristes comme aux Mellois de profiter des richesses de ce territoire fort de son patrimoine vivant, bâti et culturel. La ville de Melle est en effet engagé dans une politique économique, culturelle (Biennale d’art contemporain) et écologique très ambitieuse.
La première étape de visite sur site et de rencontre avec différents acteurs impliqués dans le projet a eu lieu en ce début janvier, place maintenant aux phase d’analyse et de recherche.
Un design non régulier
La notion de «standard» est historiquement fondatrice de l’activité du designer initialement convoqué pour mettre «du beau dans l’utile»* et notamment dans la production d’objets en série. Cette notion de standard industriel est omniprésente dans des domaines de performance comme celui de l’outillage car elle permet d’assurer de générer des formes à partir de catalogues de pièces similaires et disponibles ainsi que d’assurer une réparabilité. Standardisées, ces pièces sont ultra-disponibles en quantité.
Chaque étudiant s’est vu confier la réalisation d’un ou plusieurs éléments de mobilier à parti d’un élément de liaison standard, en s’attachant à tirer parti de l’élément de liaison fourni :
– dans la fonction de l’objet réalisé
– dans l’usage de celui-ci (réparabilité)
– dans l’esthétique de l’objet mobilier (présence de l’élément valorisée
et valorisante)
*Yvonne Brunhammer, Le beau dans l’utile : Un musée pour les arts décoratifs,
1992, éditions Découvertes Gallimard, isbn 978-2070531967


































































































































































