La créativité se nourrit des enjeux de notre époque et de sa diversité territoriale

La visite de la SOMAC, industrie sostranienne, par les étudiants de DSAA 1 s’inscrit dans cette approche. Ils ont pu découvrir concrètement les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux auxquels doivent répondre les entreprises. Les échanges avec l’un des repreneurs salariés de l’entreprise ont permis d’aborder, sous le prisme de la réalité de terrain, des sujets tel que le traitement des déchets, la gestion des compétences et les qualités requises des chefs de projets. Aborder la nécessaire transition sous de nombreux angles, économique, énergétique, managérial représente un défi de taille pour les acteurs économiques auquel le design apporte des éléments innovants par son approche créative. Designers écoreponsables engagés, les étudiants de la Cité Loewy ont adopté la mobilité décarbonée, vélo et marche, pour rejoindre le site de l’entreprise.

Faire le point sur le travail de recherche en design

Pour la présentation de l’avancée de leurs travaux de recherche en design, les DSAA2 ont bénéficié du regard et des conseils de deux jeunes doctorantes. Noémie Chataignier, normalienne, explore le design capacitaire : dispositifs et conception en contexte de soin ; elle est encadrée par Jean-Philippe Cobbaut et Cynthia Fleury. Anne-Cécile Cochet, mène une recherche associée au monde de l’entreprise (Saint-Gobain), son sujet est : Le design pour le réemploi des matériaux de construction : cas d’étude sur les plafonds démontables. Toutes les deux considèrent que le designer est là pour prendre soin du monde, et faire que l’effet de design soit conduit de façon à résoudre les problèmes qui lui incombe de la manière la plus légère possible. Leurs travaux de recherche visent à déclencher une pratique du design qui renoue avec l’éthique.

les étudiants ont présenté leur travail, puis après un temps de questionnement et de conseils, ils ont pu échanger librement avec anne-Cécile Cochet et Noémie Chataigner pour évoquer leurs parcours et à leur tour exposer leurs intentions pour la période post-diplôme.
Un grand merci à Noémie et Anne-Cécile pour leur efficacité et leur simplicité généreuse dans l’échange.

Workshop édition avec le graphiste Thomas Rochon

Un Sept Picoty,

Playtime,
Nos objets à la con,
Trois workshops, le premier tourné vers le design participatif, le second vers le dessin de la forme et le troisième vers la satyre de la rhétorique publicitaire.
Les étudiants ont d’abord été rédacteurs pour proposer des articles explicitant leur pratique sous l’angle pédagogique. Sous la houlette du designer Thomas Rochon (https://www.qqvvv.net), ils sont devenus ensuite metteurs en page, imprimeurs et relieurs.

Les ouvrages produits sont variés et explorent également les possibilités graphiques et l’ergonomie de lecture de l’écriture inclusive.
Les exemplaires seront consultables lors des Journées Portes Ouvertes prochaines de l’établissement.

STARTER !

Les étudiants de DSAA1 mention design produit sont invités à reconsidérer nos appareils électroménagers énergivores à leur mise en route et dont l’utilisation ultra-confortable n’engage plus une implication consistante ni du corps ni de l’intellect des utilisateurs.
Il est ici question de réfléchir aux incidences du rajout d’une fonction starter lisible, entre le geste et les rapports de sens entre l’action, la ressource et la fonction.

DIPLÔMES 2022

Les étudiants de la neuvième promotion viennent de présenter leurs travaux de recherche en design. Ce moment si particulier lors duquel ils finalisent leur cursus les fait glisser d’un statut d’étudiant à celui de jeune designer. Cette année des questions très diverses été à nouveau débattues et projetées : la place des toilettes sèches dans l’espace public, le sens entre nos gestes quotidiens et la préservation des ressources, la question de l’attention dans une société en proie à l’étourdissement et au divertissement, la place des femmes dans la ville, “l’ensylvestrement” de l’habitat ou l’arbre comme figure de reconnexion au milieu, l’avenir des gares rurales du réseau ferré limousin, et bien d’autres sujets tout aussi engagés.
Cette année le jury était présidé par Boris Bouïssaguet (Inspecteur Académique Arts Appliqués) assisté par Ann Pham Ngoc Cuong et constitué des professionnels Sophie Samary (architecte), Marin Baudin (paysagiste), Manon Ménard (designer graphique), Thomas Rochon (designer graphique), Véronique Eloy (directrice de Perspective et des Ateliers de Perspective), Émilien Rouet (directeur de communication) et des enseignants Ann Catherine Céard-Adam, Laurence Pache, Anne Pham Ngoc Cuong, Bertrand Courtaud, Christophe Recoules et Julien Borie.

Félicitations à tous nos jeunes diplômés et bonne continuation dans le design pour un monde réel !

Pratique plastique : le projet endurance

Afin d’éprouver un certain nombre d’expériences qui se rencontrent lorsqu’on mène un projet sur la durée, les DSAA1 ont traité cette année un projet de pratique plastique en plusieurs étapes de septembre 2021 à mai 2022. Fondée sur l’exploration d’un mot valise inventé en séance collective, leur production a pour but d’interroger une facette de leur domaine. “S’habitverdir”, pratiquer le «parasitoverbage», se faire «bioensorceller» ou encore être «façomurer» furent les termes qui ont enclenché ce travail de réflexion plastique et conceptuel.

Pour ces soutenances, nous avons vu de la vidéo, de la performance, du dessin, des travaux en volume dont nous pouvons dire qu’ils augurent d’une pratique plastique de plus en plus à même d’ouvrir à la recherche en design.