PROJET DE PRATIQUE PLASTIQUE

Les DSAA 1 ont présenté leur travail en pratique plastique et médiation. Il s’agissait de tester et d’analyser des rapports chromatiques. Depuis les simples montages issus d’une application et de détournements des règles établies par Itten, jusqu’à des propositions qui annoncent des usages contextualisés qu’ils vont avoir à charge de déployer pour ensuite aborder des explorations plus narratives. Le travail avait donc pour but au départ des expériences purement physiologiques, sensorielles, puis s’engage maintenant vers une investigation plus symbolique.

 

 

PROJET DSAA1 DESIGN GRAPHIQUE

Les DSAA1 en option design graphique, ont présenté leur travail de recherche pour le projet dédié à l’entreprise Jean Hervé. Devant la cheffe d’entreprise, une graphiste professionnelle et l’enseignante qui accompagne le projet, chaque étudiante a dû montrer son travail et argumenter ses choix créatifs.

 

Quatre propositions ont été retenues et seront développées afin de confectionner un prototype de cet objet éditorial qui sera ensuite utilisé pour la rencontre avec l’imprimeur. Parallèlement à ce travail en édition, elles ont mis en place une stratégie pour concevoir une annonce presse à insérer dans des revues identifiées propices à valoriser les partenariats avec les sportives de haut niveau que Jean Hervé sponsorise.

Changer d’alimentation pour changer le monde

Dans le cadre du cours de projet, les DSAA1 en design graphique sont allés visiter les deux usines Jean Hervé. La marque Jean Hervé fait partie des pionniers de la bio : leur façon de travailler les fruits secs est unique et permet de conserver les qualités nutritives et organoleptiques des fruits. Novateurs sur le plan du goût, et du pack, ils accompagnent tous ceux qui ont décidé de végétaliser leur alimentation, et surtout de consommer des produits éthiques.
Cette année les DSAA1-DG sont en charge de la conception d’un livret qui communique les valeurs de cette entreprise qui depuis 45 ans invente une façon de travailler qui soit humaine et performante. Afin de bien connaître leur client pour ce projet et aussi améliorer leur connaissance du monde de l’entreprise, les étudiantes ont visité les deux usines de production. Elles ont observé, dégusté et écouté la visite du chef d’entreprise. De cette expérience, elles ont tiré des informations qui les ont aidées à construire le cahier des charges du projet qu’elles ont à conduire.

RÉCRÉ-ACTION

Pour ce premier sujet de labo, les étudiantes en design d’espace ont été invitées à imaginer un nouvel aménagement pour la cour de récréation de l’école Félix Chevrier à Fursac. L’enjeu est d’envisager la pratique de projet en co-conception, in situ, avec les principaux intéressés : les 92 élèves de maternelle et primaire.

 

Pour intégrer les enfants au processus de création, les étudiantes ont alors réfléchi, en amont, à différents outils à mettre en place sous forme d’ateliers pour communiquer, échanger, dessiner et inventer avec eux.
Lors de ce premier atelier, chaque classe a participé à un protocole adapté. Une coopération avec des troisième année de DNMADE espace a également été mise en place pour aider à l’encadrement et à la récolte des différentes informations.

 

Prochaine rencontre dans un mois pour affiner le projet !

trois jours chez SISMO

Cette année les DSAA de Loewy ont fait leur intégration à La Commanderie hospitalière de Lavaufranche. Ils y ont passé 3 jours accompagnés par Marie Robin et Antoine Fenoglio (agence Sismo). Ils ont commencé par découvrir ce lieu insolite érigé au XIIe siècle par un ordre religieux et militaire : l’ordre des Templiers. C’est un espace que Sismo utilise pour régénérer leur créativité, pour faire le contre-point à l’espace de travail dont ils disposent à Paris. Après une visite du site, les DSAA ont planté leurs tentes, et ont commencé leur workshop d’intégration.

 

Une des particularités de la formation en DSAA à Loewy est d’être en milieu rural. Un milieu que l’on oppose souvent à celui qui domine actuellement la civilisation occidentale : le milieu urbain. L’objet de ce workshop d’intégration, fut d’identifier les qualités, les caractéristiques du milieu rural que les étudiants vont habiter pendant deux ans et aussi celles du
milieu urbain qui est celui qui, majoritairement, façonne aujourd’hui nos imaginaires.
S’il est possible que la ruralité soit un réservoir d’expériences qui permet l’éclosion de nouveaux modèles c’est qu’elle présente des qualités dont nous avons besoin, dont il faudra prendre soin pour trouver la voie de la transition écologique. Ensuite, si le monde urbain exerce une attraction puissante, qui fait vibrer la créativité de tous ceux qui le vivent de façon privilégiée, c’est qu’il y a dans ce milieu là, des choses dont on ne veut pas se passer. Pour l’heure, elles nous sont essentielles, ou du moins elles sont constitutives de notre équilibre.

 

Il s’agissait donc de réfléchir conjointement à ce qui constitue les atouts spécifiques du monde rural et du monde urbain… et par la même occasion, de rechercher ce qui dans ces deux univers pourrait être améliorer. Ce travail de réflexion, qui a pour but d’articuler ce qui constitue ces deux milieux très distincts, a ensuite débouché sur une formulation visuelle synthétique. Les DSAA ont dû imager et rédiger de courtes expressions qui révèlent ce qui selon eux est fondamental pour bien vivre. Devant une évidence : que cela soit en milieu rural ou en milieu urbain, la façon dont s’infléchit le vivre ensemble, n’est pas toujours la façon la plus propice à construire un avenir soutenable. Ils ont cogité et dessiné. la trentaine de flyers qu’ils ont composés au cours de ce workshop seront sérigraphiés et diffusé au cours d’une exposition.

 

Ils ont mangé ensemble, médités près de ta source, rencontré des poules Leghorn et moutons originaires de l’île de Soay, il y avait un piano et juste ce qu’il fallait de soleil et de pluie.
Merci Sismo de votre accueil !

Design & Territoire

Le studio de design Limougeaud Yocto déploie un programme de valorisation des rebuts industriels par le design sur le territoire de l’agglomération de Limoges et prochainement de la Nouvelle Aquitaine. Plusieurs entreprises sont déjà partenaires de ce programme soutenu par l’ADEME, la Région Nouvelle Aquitaine et la DRAC.
C’est dans ce cadre que Yocto a mis le DSAA Design écoresponsable dans la boucle en proposant a ses jeunes designers produits de travailler sur les co-produits de l’entreprise familiale Broussaud Textile.

 

En effet cette entreprise spécialisée dans la fabrication de chaussettes pour de grandes marques française, produit également une quantité importante de déchets textiles mais aussi de cônes et cylindres, utilisés pour l’embobinage des fils. Les étudiants planchent actuellement sur la reconversion possible de ces éléments.

PRÉSENTATION DES DIPLÔMES 2021

Fin juin, les étudiants de DSAA2 ont présenté leurs projets de diplôme.

 

Chaque étudiant a eu à cœur d’exprimer l’entièreté d’une démarche ouverte et interrogative en tension directe avec le mémoire, l’abstract et la pratique plastique plastique. Le macro-projet de DSAA offre l’opportunité aux étudiants de choisir entre deux postures de recherche : l’une plus professionnalisante dans laquelle sont particulièrement appréciées les compétences à formaliser une solution probante vis à vis de la question initialement posée et dont la mise en œuvre technique est viable, l’autre  davantage liée à la recherche et aux protocoles déployés, favorise les qualités avec lesquelles l’étudiant interroge de manière plurielle la problématique de recherche déployant une arborescence plastique questionnante sans nécessairement aboutir à une solution totalement déterminée.

 

Cette année encore les sujets ont été très divers : récolte de l’urine dans un collège comme ressource pour l’agriculture, le modèle d’habitat pavillonnaire comme objet de détournement, la place du raffinement dans une société décroissante, travail graphique pour des événements sur la déconsommation, la frugalité de l’habitat comme générateur de confort, le lavage en collectif pour une préservation de la ressource hydrique, l’étrange comme révélateur de nos comportements déconnectés du milieu, les problématiques de l’espace urbain et du genre, etc.

 

Le jury présidé par l’Inspecteur pédagogique et l’Université de Bordeaux Montaigne, composé de professionnels de trois domaines et des enseignants design et humanités modernes a décerné plusieurs mentions et notamment la mention Agence qui récompense les projets de design global menés en équipe pluridisciplinaire comme celui mené cette année par Zélie Peyrichou (design graphique) et Jean-Baptiste Héroin (design produit).

 

 

SOUTENANCES DES MÉMOIRES DE RECHERCHE EN DESIGN

Les étudiants inscrits en option 2 (manière de tresser le mémoire et le macro-projet en résonance permanente) viennent de soutenir leur mémoires de recherche en design devant un jury composé d’universitaires, de professionnels des champs du design d’espace, du design graphisme et du design de produit et de leurs codirection.

Exposition en mouvement

Parce que le design est en perpétuelle adaptation avec son environnement, qu’il évolue et change en fonction des demandes, des contextes et donc des contraintes, cette discipline n’est pas quelque chose de figé, au contraire, son expression bouge sans arrêt, emporte avec elle la poésie d’un instant, la trace d’un usage et le souvenir d’une époque.
En Mouvement est donc le titre donné à cette nouvelle exposition et c’est aussi un clin d’œil aux créateurs et créatrices de la galerie Attinsi* qui à l’issue de leurs diplômes de s’en iront vers d’autres horizons et passeront le relai à d’autres étudiants…

*La galerie Attinsi est gérée par des étudiants et offre une vitrine pour les filières AA en cœur de ville.