Les étudiants de la promotion de DSAA1 ont débuté leur formation par trois semaines de workshops : des ateliers variés allant de l’initiation aux méthodes du design participatif sur le site en phase de dépollution de la société Picoty, en passant par une virée aux confins du consumérisme, jusqu’à l’intervention du designer Sacha Hourcade (https://natachasacha.fr/) sur le thème « Playtime ».
Les étudiants ont ensuite effectué un travail de rédaction d’articles explicitant leur pratique sous l’angle pédagogique. Sous la houlette du designer Thomas Rochon (https://www.qqvvv.net), ils sont devenus ensuite metteurs en page, imprimeurs et relieurs des numéros 41, 42 et 43 de la revue En Cène, consultables et téléchargeable ici.
Catégorie : Projets
Faire le point sur le travail de recherche en design
Pour la présentation de l’avancée de leurs travaux de recherche en design, les DSAA2 ont bénéficié du regard et des conseils de deux jeunes doctorantes. Noémie Chataignier, normalienne, explore le design capacitaire : dispositifs et conception en contexte de soin ; elle est encadrée par Jean-Philippe Cobbaut et Cynthia Fleury. Anne-Cécile Cochet, mène une recherche associée au monde de l’entreprise (Saint-Gobain), son sujet est : Le design pour le réemploi des matériaux de construction : cas d’étude sur les plafonds démontables. Toutes les deux considèrent que le designer est là pour prendre soin du monde, et faire que l’effet de design soit conduit de façon à résoudre les problèmes qui lui incombe de la manière la plus légère possible. Leurs travaux de recherche visent à déclencher une pratique du design qui renoue avec l’éthique.
les étudiants ont présenté leur travail, puis après un temps de questionnement et de conseils, ils ont pu échanger librement avec anne-Cécile Cochet et Noémie Chataigner pour évoquer leurs parcours et à leur tour exposer leurs intentions pour la période post-diplôme.
Un grand merci à Noémie et Anne-Cécile pour leur efficacité et leur simplicité généreuse dans l’échange.
STARTER !
Les étudiants de DSAA1 mention design produit sont invités à reconsidérer nos appareils électroménagers énergivores à leur mise en route et dont l’utilisation ultra-confortable n’engage plus une implication consistante ni du corps ni de l’intellect des utilisateurs.
Il est ici question de réfléchir aux incidences du rajout d’une fonction starter lisible, entre le geste et les rapports de sens entre l’action, la ressource et la fonction.
DIPLÔMES 2022
Les étudiants de la neuvième promotion viennent de présenter leurs travaux de recherche en design. Ce moment si particulier lors duquel ils finalisent leur cursus les fait glisser d’un statut d’étudiant à celui de jeune designer. Cette année des questions très diverses été à nouveau débattues et projetées : la place des toilettes sèches dans l’espace public, le sens entre nos gestes quotidiens et la préservation des ressources, la question de l’attention dans une société en proie à l’étourdissement et au divertissement, la place des femmes dans la ville, « l’ensylvestrement » de l’habitat ou l’arbre comme figure de reconnexion au milieu, l’avenir des gares rurales du réseau ferré limousin, et bien d’autres sujets tout aussi engagés.
Cette année le jury était présidé par Boris Bouïssaguet (Inspecteur Académique Arts Appliqués) assisté par Ann Pham Ngoc Cuong et constitué des professionnels Sophie Samary (architecte), Marin Baudin (paysagiste), Manon Ménard (designer graphique), Thomas Rochon (designer graphique), Véronique Eloy (directrice de Perspective et des Ateliers de Perspective), Émilien Rouet (directeur de communication) et des enseignants Ann Catherine Céard-Adam, Laurence Pache, Anne Pham Ngoc Cuong, Bertrand Courtaud, Christophe Recoules et Julien Borie.
Félicitations à tous nos jeunes diplômés et bonne continuation dans le design pour un monde réel !
Projet de design global
Les DSAA1, qui travaillent pour le PNR du Marais poitevin, ont présenté leurs recherches devant leur commanditaire.
Il s’agissait de propositions pour un dispositif répondant au cahier des charges mis au point pendant la visite sur site. Certes l’objet de la demande s’approchait du stand, mais il fallait chercher un peu plus loin, dépasser la réponse classique et essayer de se positionner de façon novatrice sur le plan de la forme, des imaginaires convoqués et des procédés techniques envisagés.
À l’issue de la présentation, les commanditaires ont opéré un un choix et les équipes ont entamé la phase de développement.
Projet de design global pour le PNR Marais poitevin
Les PNR ont été inventés dans les années 60, à l’époque où l’idée d’une certaine sanctuarisation de la nature a commencé doucement à animer les politiques publiques. Cette année les DSAA1, dans le cadre de leur projet de design global, travaillent pour le PNR Marais Poitevin. Il s’agit de concevoir et maquetter un dispositif spatial dont les fonctions sont proches de celles du stand, mais dont les usages et la forme devront revisiter l’acception classique de l’objet existant. Ce dispositif devra accompagner les animateurs du PNR Marais poitevin sur toutes les manifestations de médiation auxquelles le PNR se destine.
DSAA DG partenariat avec Jean Hervé
RÉCRÉ-ACTION
Quelques semaines après le deuxième atelier avec les élèves de maternelle et primaire de l’école Félix Chevrier à Fursac, les étudiantes en design d’espace ont pu exposer leurs propositions pour un nouvel aménagement de la cour de récréation. Cela a ainsi permis de présenter une rétrospective des différentes productions des enfants lors des ateliers et de soumettre leur partis pris comme designeuse d’espace.
Workshop camouflage avec Ferréol Babin
Durant cinq jours les étudiants ont pu bénéficier de la présence de Ferréol Babin qui animait un workshop sur le thème du « camouflage ».
Les artistes, peintres ou architectes font appel aux trompe-l’œil, anamorphoses et autres illusions d’optique pour fausser notre regard et simuler un espace non réel. Des activistes réinventent des manières de s’habiller et de se maquiller afin de déjouer la reconnaissance faciale des caméras de surveillance, se basant sur la technique du Razzle Dazzle utilisée sur les navires pendant la 1ere guerre mondiale. Qu’il soit employé à des fins politiques, artistiques, ou pour survivre, le camouflage est un effet qui modifie la forme pour en dissimuler le fond. C’est un écran, une carapace, une diversion.
Et si les objets ou espaces domestiques qui nous entourent se mettaient à s’effacer, à brouiller leurs silhouettes, ou bien à nous renvoyer une information autre que ce qu’ils sont réellement ?
Nature’s economy, la collection
Et voici l’ensemble des prototypes réalisés par les étudiants de la promo X pour l’ouvrage de Worster. Leurs objets éditoriaux furent réalisés en 3, parfois 4 exemplaires, tous cousus.




























































































































































